L’année 2020 n’est pas encore terminée et nous pouvons déjà la considérer comme la plus chaude à survenir au 21e siècle.
Le nombre de canicules s’amplifient partout dans le monde avec des records de chaleur.
Nombreux sont ceux à croire à l’urgence d’agir en matière de climat. Les statistiques démontrent que depuis l’année 1900 la température moyenne globale a augmenté d’un degré Celsius et sa progression continue. Ici, un rappel indiquant que le dépassement de deux degrés Celsius engendrera d’inéluctables conséquences catastrophiques à l’échelle mondiale. L’ensemble de la communauté d’experts scientifiques qui étudient l’évolution du climat (GEIC) émet de sérieuses craintes à ce sujet. En effet, pour enrayer cette hausse de la température.
« SOS DE 700 SCIENTIFIQUES », voilà comment le quotidien français Libération titrait son édition du 7 septembre 2018. L’article en question mentionne que ces nombreux experts exhortent le gouvernement à se pencher rapidement sur l’épineux sujet des changements climatiques.
Hélas! Même si un jour la Terre devenait une fournaise ardente, il resterait encore des climato-sceptiques pour dénier notre responsabilité. Pour eux, les humains ne sont en rien responsables du réchauffement de la planète. En fait, tenter de convaincre ces irréductibles du contraire, relève de défis colossaux. À croire que l’aveuglement volontaire de bon nombre d’entre eux se base essentiellement sur le rendement maximal de leurs portefeuilles. En d’autres mots, l’opinion simpliste véhiculée par les tenants de la non-responsabilité des peuples en matière de bouleversements climatiques repose sur le maintien de la croissance économique mondiale.
Pouvons-nous réellement sauvegarder notre seul environnement habitable dans l’univers par la récupération de nos déchets (toujours plus volumineux)? Ou mieux, par l’utilisation du transport en commun (toujours plus compliqué) et même par la réduction de nos consommations (toujours plus alléchantes). Évidemment, tout cela en demeurant animés d’un désir fou de s’amuser et de profiter de la vie au maximum?
La fin de la récréation a sonné.
Il n’y a pas mille et une manières pour nous extraire de l’épouvantable bourbier dans lequel nous nous enlisons depuis plus d’un siècle. La faute nous incombe à tous si à l’heure actuelle nous suons à grosses gouttes. Il en est de même si nous buvons, mangeons et respirons des matières toxiques. Pour une fois, soyons réalistes et admettons nos erreurs. Il en va de notre survie, celle de nos descendants, de même que celle des diverses biodiversités.
Il n’existe qu’une solution vraiment efficace et rapide pour enrayer cette montée en flèche de la température. Elle porte le curieux nom de « modération-abandon-suppression ». En des termes beaucoup plus clairs, mettons fin à nos innombrables folies et adoptons au plus vite un mode vie plus sain et plus écologique. L’urgence d’agir en matière de climat est indéniable, voire incontournable.
À défaut de devenir sensés et responsables, nos descendants risquent fort de plus avoir de chevaux ou de bœufs pour tirer une charrue sur un sol stérile.