Notre atmosphère est en péril.
Notre atmosphère terrestre se définit comme étant une couche gazeuse entourant la planète. Elle se répartit en cinq zones; la troposphère qui se situe entre 0 à 10 km d’altitude; la stratosphère (10-30 km); la mésosphère (30-50 km); la thermosphère (50-400 km) et la plus éloignée, l’exosphère (400-1500 km).
L’atmosphère respirable est composée de 78 % de diazote, 21 % de dioxygène, 1 % d’argon, de gaz divers et de vapeurs d’eau. Ici, un fait étonnant est à souligner; 99 % de cette ressource vitale à la vie se trouve sous la barre des cinquante kilomètres d’altitude. À titre d’exemple, le mont Everest culmine à moins de 9 km, soit à 8 848 mètres d’altitude où déjà l’air devient à ce point raréfié que les alpinistes doivent utiliser des bouteilles d’oxygène pour parvenir au sommet.
Notre survie et celle de tous les êtres vivants dépend donc totalement de l’air contenu dans cette première zone appelée troposphère. Monter au-delà des dix premiers kilomètres sans un équipement d’appoint équivaut à une mort certaine et rapide.
Nous vivons donc sous un petit dôme en respirant un air qui se raréfie. À preuve:
Il n’y a que trois ressources sur la Terre pour assurer la production de l’indispensable dioxygène dans l’atmosphère;
Les cyanobactéries
Les forêts et les végétaux
Le phytoplancton
Faut-il le mentionner, nos seules « usines de production de dioxygène » éprouvent de sérieuses difficultés en ce moment.
Les cyanobactéries sont des algues qui, à l’état naturel, produisent de jour du dioxygène par photosynthèse. Depuis des décennies, ces plantes aquatiques subissent l’effet pervers de nos activités polluantes; elles se transforment en algues bleues. Leur prolifération devient inquiétante pour les plans d’eau, l’environnement, la faune aquatique et la santé.
L’étendue de la végétation et celle de nos forêts diminue constamment sur la planète. Ces deux ressources produisent de l’oxygène en grande quantité, mais là aussi, il existe un sérieux handicap. Les arbres consomment la nuit une grosse partie de ce qu’ils ont produit durant le jour. La production diurne moins la consommation nocturne équivaut quasiment à un gros zéro absolu.
On peut qualifier le phytoplancton comme étant le seul véritable poumon de la Terre. À lui seul, il produit 70 % du dioxygène qui se retrouve dans l’air respirable. Le phytoplancton se situe à la base de la chaîne alimentaire. On le retrouve en grande quantité dans les plans d’eau ainsi que dans les océans. Pour notre plus grand malheur, cette ressource indispensable à la vie décline inexorablement depuis la fin du 20e siècle. Le réchauffement de la planète et l’acidification de l’eau de mer. causent cette déplorable perte.
En d’autres mots, notre plus importante source de dioxygène s’amenuise lentement et inexorablement.
Oui, n’en doutons pas un seul instant, notre atmosphère est réellement en péril.